Ya pas que le bad dans la vie !!!!!

Non, ya pas que le bad, et certains joueurs des cheminots font de sacrés choses pendant leur temps libre. L'exemple d'Eric, ici, qui est un membre actif d'Amnesty International, dont je vous propose l'interview parue le 27 mai dans les DNA ...

Good job Eric Happy

poinsot- Comment est organisée Amnesty International en Alsace ?
- Amnesty en Alsace, ce sont 500 membres adhérents, dont une centaine impliqués dans 12 groupes locaux, 9 dans le Bas-Rhin, 3 dans le Haut-Rhin. S’y ajoutent 2 groupes jeunes, l’un dans un lycée de Wissembourg, l’autre à l’université de Strasbourg.
Ces groupes ne sont pas découpés géographiquement : un groupe se créé quand se rencontrent suffisamment de membres prêts à travailler ensemble dans le cadre d’Amnesty.
- Que fait-on dans ces groupes ?
- C’est là que se préparent actions, campagnes, dossiers, etc. Le groupe, c’est la filière historique, l’épine dorsale du mouvement. Mais nous réfléchissons aussi à des structures plus souples, des engagements par thématiques.
Certains groupes ont 4-5 personnes, d’autres jusqu’à 15-20. Ils se réunissent une fois par mois pour planifier leur travail et partager les informations venues du national. Entre deux réunions, cela dépend des opérations locales.
- Quel lien entre l’organisation non-gouvernementale internationale et les groupes locaux ?
- Amnesty est à la fois une grande ONG présente dans les capitales et un mouvement de terrain. Les militants bénévoles y ont une grande marge de manœuvre. Les membres s’y engagent selon leur disponibilité, plus ou moins. Mais on essaie d’employer les compétences des gens, pas seulement d’avoir des « petites mains » pour écrire des courriers.
- Quelle est votre tâche à l’échelon régional ?
- En fonction des disponibilités, la coordination et le soutien aux groupes. Certains reçoivent des demandes particulières : une intervention dans un forum, un partenariat avec une autre association. Nous sommes vigilants : Amnesty est indépendant et nous avons des règles précises sur les partenariats. Exemple : participer à un festival de cinéma, oui, mais si nous avons notre mot à dire sur le choix des films.
Une autre tâche, c’est l’effort de formation. Une ONG comme Amnesty est complexe — il faut donc expliquer son fonctionnement — et elle doit être à la fois efficace et fidèle à ses valeurs.
- Qui sont les membres alsaciens ? Se renouvellent-ils ?
- Ce sont en majorité des femmes. Beaucoup d’étudiants, beaucoup de retraités, car il n’est pas très facile de concilier ce type d’engagement avec une vie familiale et une vie professionnelle. Nous avons de nouvelles adhésions régulièrement, mais, dans les grandes villes, les gens viennent vite, et repartent assez vite. D’où notre réflexion sur de nouveaux modes d’engagement.
- Vous organisez spectacles, ventes, manifestations en Alsace. Dans quel but ?
- L’événement lui-même n’est pas le but en soi. Ce n’est pas non plus en priorité pour collecter des fonds. Amnesty vit des dons des particuliers qui sont ensuite répartis. Mais c’est surtout un objectif de visibilité et de sensibilisation au message d’Amnesty et aux droits humains.
Propos recueillis par J.F.
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